Jules Donat





J’ai commencé à écrire des romans policiers en 2001 comme d’autres commencent une thérapie. J’aurais peut-être dû commencer une thérapie, mais je n’avais pas le temps. Je n’ai toujours pas le temps, celui de faire tout ce dont j’ai envie, écrire des livres, construire ou rénover des maisons, faire des photos, voyager, imaginer des tas de trucs, vivre comme un éternel amant, ne voir que ceux que j’aime, fuir le quotidien sur des motos improbables, boire du bon vin, refuser toute autre priorité.


J’ai seulement commencé à publier mes romans depuis sept ans maintenant et il y a des tas de choses qu’il faut que je fasse encore. Au dernier test d’âge mental et à ma grande surprise, j’ai atteint 28 ans : depuis le temps que je m’emploie à ne pas vieillir, j’espérais moins.

En y réfléchissant, 28 ans, c’est à peu de chose près l’âge où j’ai arrêté de faire ce que je voulais en pensant faire ce que je devais. Comme en moyenne et à l’évidence, c’était une erreur, je considère ces 28 ans comme un énorme encouragement à tout recommencer.



Merci à Hélène et à Chouette un hibou ! de me permettre de partager quelques une de mes créations avec vous.

Ses créations